29.11.13

Sozinho

Repara: sozinho é uma maneira de dizer, é cómodo dizer estou sozinho mas nada mais, é uma mentira como outra qualquer nunca estou sozinho sabendo-te aí, ali, aqui, sabendo-te viva e imaginando-te a respirar uma milionésima milésima parte do ar que eu respiro, sabendo que se hoje olhares para sul vês Orion e para norte a Polar exactamente como eu; e para oeste tens o mar e para norte a terra e para trás tantos sonhos e para a frente tanta solidão em comum.

Ninguém está sozinho se a sua pele tocou outra pele, os olhos olharam olhos, os sonhos sonharam os mesmos sonhos.

Princípio, meio e fim

Que o princípio se enrede no fim, o meio comece onde tudo acaba, tudo acabe onde nada começou, que por baixo seja por cima e pelo lado seja à frente e que à frente seja ontem e hoje seja amanhã e que de tarde seja como de manhã e de noite como de dia e no mar como em terra e na missa como no café e na biblioteca como no cinema e no jardim como à mesa ou na cozinha ou nas estrelas ou ali, subitamente, agora, já.

Que tudo acabe onde começou; antes do fim que tudo comece onde acabou antes do princípio, que tudo no meio seja como o todo é.

Que o todo sejas tu.

Diário de Bordos - Sitges, Catalunha, Espanha, 29-11-2013

Todos os cafés, bares e alguns restaurantes têm uma cor. A do Procópio, por exemplo, que é o meu bar favorito para sul do pólo Norte é preto, ou carmim, muito escuro; o El Cable, em Sitges, é amarelo.

Na verdade as cores vão do amarelo claro - no chão - ao castanho escuro do balcão. Há um bocadinho de branco, na fachada de azulejo do balcão e de preto, nos tonéis que decoram uma das paredes; de resto todas as cores estão dentro do leque que vai do dourado dos fritos ao ocre das madeiras.

As t-shirts dos empregados dizem que abriu em 1940; hoje não deve estar muito diferente. É raro, mas neste caso parece-me uma boa ideia.

O El Cable ganhou o primeiro prémio dos concursos Sitges Tapa a Tapa de 2011, 2012, 2013. Tenho, graças a deus, percebido porquê desde que aqui cheguei. E partilho a opinião dos júris.


(El Cable, C. Barcelona 1, Sitges)

28.11.13

Retrato barcelonês







Barcelone

Barcelone exaspère, énerve, éreinte. C’est une belle femme désastreusement habillée, un danseur qui aurait perdu un pied, une pièce magnifique d’une maison dont on a perdu la clé.

Elle a tout pour plaire et essaye de tout gâcher. N’y arrive pas, heureusement.








Pourquoi créer des frontières là où il y en a point ? Pourquoi échanger une langue qui a donné au monde des chefs-d’œuvre, une langue universelle, la langue de Borges, Vargas Llosa, García Marquez, Cervantès, Aleixandre, Cela (ou Manuel Vázquez Montalbán, puisqu’on y est) pour une langue que personne ne parle ?
Pourquoi se fermer quand on a tout pour être une ville ouverte, accueillante, cosmopolite?

Et comment fait-elle, pour être à la fin une ville ouverte, accueillante, cosmopolite ?

Je suis venu à Barcelone pour la première fois il y a trente ans. Le Barrio Chino où j’habitais avec Pablo et Ilse (les prénoms sont inventés ; je ne m’en souviens absolument pas) a depuis lors disparu, s’est transformé, « parfumé », comme me disait hier un vieux monsieur libraire à qui je demandais ce que le Barrio était devenu. Car je ne lui vois, depuis longtemps, aucune référence sur les cartes.

Pablo était espagnol (basque, aimait-il préciser, avec le même soin de fermer des portes que n’importe quel indépendantiste catalan) et parlait espagnol et français (il ne parlait pas basque, à son grand chagrin). Ilse était une interminable allemande, plus grande que lui d’au moins un empan, qui parlait anglais et allemand.

Tous deux étaient étudiants à l’école de mime et communiquaient entre eux en mimant. Leur vie quotidienne était mimée dans tous les détails, du choix de quoi manger à où aller ou quoi faire.

Barcelone était sauvage. On buvait du vin par les porros, les joins étaient interdits et donc fumés en cachette ou, au contraire, parfois, ouvertement, par défi et rébellion (et boisson). Il n’y avait pas de nouveau port et les rues de la Ciutat Vella n’étaient pas briquées et propres et gentrifiées comme aujourd’hui. Les nationalités se mélangeaient à corps perdus.

Je ne voyage que très rarement en touriste. Seulement en travail et j’ai toujours présent à l’esprit la blague du résidant : un type rêve qu’il meurt et va au ciel. Tout y est magnifique, sublime. Le temps, les femmes, les hommes. Il se réveille et se promet de bien se comporter, pour retourner au ciel une fois vraiment mort. Ce qui arrive quelques décennies plus tard. Mais le ciel a changé : le temps maussade, les femmes bégueules, les hommes ennuyeux. Il se plaint à un collègue, qui lui répond : quand tu es venu la première fois tu étais touriste. Maintenant tu es résidant.

Un jour j’ai découvert que Barcelone est irrémédiablement provincial. Je cherchais un bar où écouter du jazz et il y en avait pas un ouvert. J’ai fait toute la ville, à pied, en taxi, en bus. Le même jour j’avais demandé au propriétaire d’une chaîne de presse, vieille famille catalane, où ouvrir un bureau et il me répond « Je déteste te dire ça, mais Madrid sera mieux pour toi ».

Mon bar était la casa Quimet, qui avait trois cents guitares pendues au plafond. Elles étaient toutes en état de jouer. N’importe qui pouvait en prendre une et jouer (pour sa table). La première fois que j’y suis allé le barman a compris immédiatement que j’étais portugais, a annoncé « les gars, nous avons un portugais parmi nous » et les trois ou quatre tables occupées ont commencé à jouer de la musique portugaise, ensemble. Un des gars à une des tables lançait une idée et les autres suivaient. J’ai pleuré, en expliquant que c’était à cause d’Elephant Man que je venais juste de voir.

Nous avons réussi notre indépendance d’Espagne.

Aujourd’hui il y a Lee Konitz au Jamboree, en pleine Plaza Real. Mais les cartes nautiques doivent venir de Madrid.

Barcelone irrite, éreinte, énerve. Comment se fait-il que dans un port aussi important les cartes nautiques doivent être importées et d'une ville où il n'y a même pas de mer?

On fait du tourisme, on rentre do Parc Guell à pied, on se perd dans le quartier de Gracia. Dans une place quelqu’un organise un Balla Swing.






Les rues sont belles, arborisées malgré leur étroitesse, avec un café, une terrasse, un endroit où socialiser à tous les coins.

 



Dans les grands boulevards le trafic est fluide, rapide, nerveux.

On mange sublimement bien à Barcelone ; mais les restos ethniques ne sont pas légion : italiens, indiens, quelques chinois. Et le Bismillah Kebap, indien-pakistanais-kebab, probablement le meilleur rapport qualité-prix de toute ma vie, sans aucun doute le meilleur naan.

L’année passée on m’a volé le sac de l’ordinateur, à la station de Sants. Le voleur s’est aperçu qu’il était vide et est venu me le rendre. « J’ai trouvé quelqu’un en train de voler votre sac, Señor. Le voici ». Pensait-il que j’allais lui donner de l’argent parce qu’il m’a rendu le sac ? Oui.

Il y a quelque chose d’incroyablement naïf à Barcelone. Une naïveté quasi enfantine, finalement très belle, séduisante comme tout. Et il fait beau de se laisser séduire, de voir l'irritation se dissoudre, partir avec la lumière, la musique, omniprésente.







Doxa, mau cheiro

Point de doxa, si ça ne pue pas.

Não é doxa, se não cheira mal.

Réciprocité

Tu m'embrases, je t'embrasse.

Depressões, enguias

As depressões são como as enguias: vêm de todo o lado e vão desaguar à casa onde nasceram.

Diário de Bordos - Sitges, Catalunha, Espanha, 28-11-2013

Fui cortar o cabelo. É um acontecimento importante; só ocorre duas vezes por ano, nos lugares mais diversos: Costa Rica, Espanha, Brasil, para citar os três últimos.

O meu favorito até hoje foi o de S. Luís: cinco minutos. Cinco.

Hoje receei quando vi a senhora puxar um banquinho para o pé da minha cadeira e sentar-se nele. Mas acabou por ser rápido e agradável. Por onze euros cortou-me o cabelo e aparou-me as sobrancelhas. As duas. Parece que tenho os pelos muito compridos. É-me indiferente, na verdade; acredito na senhora: pelo aspecto já não tem idade para aventuras.

O ideal seria que os meus cabelos parassem de crescer, ou começassem a crescer mais devagar. Crescer e cair é que é inútil. Continuo a ter que cortar os que ficam.

........
Dois maricas beijam-se na Bodeguita del Medio. Outros dois banham-se na praia - está frio, mas sol. Na praia al lado, a dos nudistas, um casal joga na areia àquele jogo das raquetes, uma espécie de ténis sem rede e um senhor toma banho.

Estou-me nas tintas para os maricas e para os nudistas (grupo que de resto integro quando estou em casa ou sozinho no mar). Mas gosto da liberdade. Uma sociedade livre não morrerá nunca.

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Mar.

Rico pobre

Só os extremamente ricos e os extremamente pobres podem fazer o que querem. Como já é tarde para ser muito rico, resta-me aproveitar a, e usufruir da, extrema pobreza.

Tolerante. Paciência

Cada vez sou mais. Cada vez tenho menos.

27.11.13

Coisas. Livre

Cada vez tenho menos. Cada vez sou mais.

Quase retrato

Uma pessoa mais lenta do que uma glaciação, e com a mesma capacidade de decisão.

26.11.13

Definições

A-mar: ausência de mar.
Amar-te: ausência de morte.

Sea

Sea's waiting for you.

Lizarran, casa

Em Palma, quando não queríamos ir jantar fora íamos jantar ao Lizarran...

A-mar

Por vezes penso no mar e apercebo-me de que sem ti não há mar. Há a-mar.

Quase retrato - II

Um sapo disfarçado de príncipe que decidiu manter a aparência de um sapo.

Uno aprende

"Después de un tiempo,
uno aprende la sutil diferencia
entre sostener una mano
y encadenar un alma,
y uno aprende
que el amor no significa acostarse
y una compañía no significa seguridad
y uno empieza a aprender...
Que los besos no son contratos
y los regalos no son promesas
y uno empieza a aceptar sus derrotas
con la cabeza alta y los ojos abiertos
y uno aprende a construir
todos sus caminos en el hoy,
porque el terreno del mañana
es demasiado inseguro para planes...
y los futuros tienen una forma de caerse
en la mitad.
Y después de un tiempo
uno aprende que si es demasiado,
hasta el calorcito del sol quema.
Así que uno planta su propio jardín
y decora su propia alma,
en lugar de esperar a que alguien le traiga flores.
Y uno aprende que realmente puede aguantar,
que uno realmente es fuerte,
que uno realmente vale,
y uno aprende y aprende...
y con cada día uno aprende"


(Via A. Vidal)

25.11.13

Diário de Bordos - Sitges, Catalunha, Espanha, 25-11-2013

Há simultaneamente qualquer coisa de triste e de relaxante numa estação balneária fora de época.

Quase retrato

Um inesgotável amor por tudo o que é humano, mesmo quando me exaspera.

Amar é gostar dos defeitos de quem se ama, diz muita gente. Amar a humanidade é amar-lhe as imperfeições, as falhas.

Que não o são. Num bosque as árvores estão tortas por causa do vento. Têm defeitos? Deixamos de as amar? Deixamos de amar o vento? As árvores são o que são. Se houver uma direita é uma excepção, uma sorte, resultado da intervenção do acaso ou do homem. Não se amam as árvores amando apenas as excepções.

Amar os homens é amar os homens todos, a humanidade toda que há em cada um.

20.11.13

Serviço público - Hotéis em Barcelona

Para os meus amigos pobres (mas não  miseráveis), ou ricos e poupados, ou ricos curiosos de saber como vivem os pobres (mas não miseráveis): a Casa Valência é o melhor sítio onde jamais fiquei, do ponto de vista do valor pelo dinheiro, value for money, bang for the buck.

Os quartos mais baratos custam vinte euros por noite (mais uma taxa de turismo de setenta e dois cêntimos); sobem creio que até aos vinte e oito, ou coisa que o valha. O preço inclui pequeno almoço.

O acolhimento é extremamente simpático, os quartos limpos, tal como as casas de banho e a cozinha (isto é um self-catering, para quem quiser poupar ainda mais). Fica perto do centro - eu vou a pé e em dez ou quinze minutos estou na Ciutat Vella - e das estações de metro e de comboio.

É preciso precisar que não é um hotel no sentido habitual do termo: são apartamentos espalhados por vários prédios do bairro de Eixample. Vai-se a um escritório buscar as chaves e pagar e eles (o John ou a Sara) explicam muito bem explicado onde estão os quartos e como lá chegar e tudo aquilo de que se pode necessitar.


(Mais uma indicação de T., a quem estou infinitamente grato.)

Antigua, 2013



Serviço público - restaurantes / Barcelona

Às vezes acontece-me fazer uma pesquisa no Don Vivo; quase sempre obtenho resultados que me surpreendem, ou porque não me lembrava de os ter escrito, ou porque lamento não ter continuado uma série, ou por outra razão qualquer. Não é completamente anormal, afinal o blogue faz em breve dez anos e dez anos é muito tempo, muita vida, muita coisa.

Há pouco lembrei-me de que uma vez tinha feito uma lista dos meus restaurantes favoritos no mundo e como não me lembrava do título do post procurei por Restaurantes. Como quase sempre tive uma surpresa ou duas: algumas críticas são giras, a quantidade de restaurantes de que já falei é vasta, e, sobretudo, pergunto-me porque deixei praticamente de fazer as minhas críticas gastronómicas, sempre úteis porque afinal acabo sempre por voltar aos mesmos sítios.

Hoje fui almoçar (e ontem fui jantar) a um restaurante em Barcelona que me deu vontade de actualizar a lista de restaurantes favoritos. Chama-se Bismillah Kebabish, é uma espécie de cantina que pertence a um (ou pelo menos um) senhor paquistanês e tem todas as qualidades que se podem pedir a um restaurante: é bom, barato, as doses são grandes e o serviço eficaz e simpático.

Comi caril de frango, kebab, falafel e naan. Este é de longe o melhor que jamais provei: mole, nada gorduroso, a saber à farinha de que é feito. O caril de frango e o kebab são óptimos, apesar de serem feitos com carne halal, que tende a diminuir-lhe o gosto. O único ponto fraco foi o falafel, desinteressante.

Não há álcool, claro (Bismillah acabo de descobrir, designa uma fórmula árabe cujo texto é Em nome de Deus, o clemente, o misericordioso).

(Só falta acrescentar que foi uma indicação de T.)

Bismillah Kebabish
Carrer Joaquin Costa 22
El Raval
Barcelona


O preço da tristeza

Um dos problemas da tristeza é que fica muito cara; muito mais do que a felicidade.

18.11.13

Reedição

Há dias em que amanheço assim, Karla, que queres, nada a fazer. Nem um desses teus sublimes broches, minha querida, nem imaginar-te em cima de mim como se eu fosse a tartaruga e tu o mundo, nem uma das tuas mamas numa das minhas mãos, sinergia mais do que perfeita neste mundo imperfeito no qual, tu bem sabes as insónias só aparecem à noite, nunca à hora da sesta, excepto nos dias como hoje, Karla, em que nem uma sesta conseguirei dormir e muito pensarei, minha querida, nos teus gritos nas tuas mãos no meu cabelo no teu olhar a dizer-me “desculpa, não te amo como tu me amas” nas tuas mãos sôfregas na minha pele, nas minhas mãos na tua, doce e acolhedora como uma casa aberta ao vento, como uma casa na qual o vento se passeia como as minhas mãos na tua pele ou as tuas na minha, nada me tira desta tristeza, eu sei, Karla, dias que começam assim só acabam contigo em mim ou comigo em ti, somos tão intercambiáveis, não é, Karla?, qual de nós por cima qual por baixo qual ao lado de que lado vá lá saber-se tão pouco importa, o que eu me lembro Karla de ti tão molhada, tão molhada que eu me perguntei se não me teria enganado e não estaria a penetrar-te pela pele adentro, pela alma toda, pelo corpo e perguntei-me “como vou sair daqui?” Nunca mais saí, Karla, tu sabes disso, não sabes?, nem tu sairás de mim, uma maçada, esta coisa dos corpos que não se largam, não se largam mesmo quando já não se vêem.

E não é agora aqui, Karla, nesta goeleta que construí para ti na qual navego parado num porto qualquer da Tasmânia, na África do Sul, na Namíbia, na Rússia, Karla, na Rússia, não é agora aqui, não será nunca aqui nem ali que eu te verei em mim e dormirei, finalmente, apaziguado, saciado, satisfeito, em paz.

Só num corpo há paz, não é, Karla?, os corpos são o repositório todo da paz toda do mundo e sem corpos não há paz, por muito que tergiversemos, Karla, por muito que nos lembremos do mar, esse mar onde tanto nos amámos, tão leve que tu eras e em cada cava de cada vaga eu entrava em ti e em cada crista tu em mim e assim fomos até à Irlanda, até Ushuaia, até Hokaido, tu em mim na crista eu em ti na cava.

Uma goeleta, Karla, uma goeleta de 60' que eu construí para ti em madeira porque madeira é o complemento directo de mar; aço, alumínio, fibra de vidro são complementos indirectos, Karla, uma goeleta de 60' na qual nos amámos e amámos cada vaga, tão ligeiro era o nosso amor fazia rir até as nuvens, essas putas e reputas madres, como dizia o argentino, reputas madres que te pariram.

Ainda hoje estou para saber porque me deixaste em Buenos Aires, eu e a goeleta, perdido numa tasca de San Telmo a beber brandies e a ouvir-te, como num filme, “adeus, até logo”, Karla, que queres que te diga?, ainda hoje estou para saber porque me amaste – és a única por quem nutro a mesma dúvida à chegada ou à partida, não sei porque chegaste nem porque foste e hoje amanheço triste e penso em ti. Ou terei pensado em ti ainda a dormir e por isso o dia?

Interessa-me pouco, Karla, os meus dias são feitos de respostas, não de perguntas. De azul do mar alto, de verde acinzentado dos portos, do delicado e complexo dourado de um rum velho, de um reflexo irónico nos olhos castanhos de uma pequena a quem eu explico que a última coisa que quero é amá-la; - bastaria que ela se deitasse ao meu lado, de costas para mim para não me ver, e me deixasse acariciar-lhe as mamas enquanto me liquefaço em recordações e choro mil vezes o teu nome, a tua pele, a tua língua na minha como se a noite começasse na minha nuca, por dentro.

Reputa madre que te pariu, Karla, que nunca mais um dia será noite para mim, nem uma noite dia, até voltarmos àquela tasca em San Telmo e tu desceres o degrau de entrada em marcha atrás, como se nunca tivesses saído e eu pudesse tranquilamente continuar a apreciar-te as coxas o ventre as nádegas as mamas os lábios o nariz os olhos – e o olhar, Karla, esse olhar tão irónico tão verde que me dizia “fode-me, por favor; mas não me faças amor, que estou farta de amor até aos cabelos” enquanto me puxavas para o sofá do primeiro andar do café e onde qualquer pessoa podia entrar enquanto eu te fodia, mas não te fazia amor, porque tu estavas farta de amor até à ponta dos cabelos.

Buenos Aires, Karla, Buenos Aires – é lá que vais aparecer, fodida mas não amada. Ou lá ou no mar, na crista de uma vaga, face ao vento e à vida, essa puta que te pariu. E eu no mar, que é a minha puta.

Da eficácia

A eficácia nem sempre dá bons resultados. Paulo Macedo, por exemplo, transformou nas Finanças uma corja de bandidos desorganizados numa súcia organizada.

17.11.13

Definição

Amor platónico é quando queremos cobrir alguém de Amo-te e não de beijos.

Diário de Bordos - Genebra, Suíça, 17-11-2013

A camada de nuvens que cobre Genebra no inverno está entre os oitocentos e os mil metros de altitude. São frequentes os dias em que passando essa altitude se encontra céu azul e descoberto. Foi que fizemos hoje, mas não foi por acaso: sabíamos que em altitude havia sol e fomos S., eu e Leeloo, a cadela passear para o Jura.

Gosto mais do Jura do que dos Alpes: estes são ásperos, direitos, masculinos. O contrário do Jura, redondo e doce como uma mulher langorosa, quase lasciva. Nevou há pouco tempo, mas a maior parte da neve já derreteu: os meus sapatos Foreva, comprados muito recente (e rapidamente) em Lisboa portaram-se bem. Já não via neve há muitos anos, não sentia o frio seco e agradável da montanha.

Leeloo rebolava-se, corria, saltava com uma energia e um gusto que davam vontade de a acompanhar. Vontade à qual resisti, claro - bastou-me lembrar-me dos passeios que fazia antigamente pelo meio da neve, sapatos apropriados ou não (e das grandiosas constipações que se seguiam a alguns deles). Continuei sagement no caminho alcatroado. O qual estava mais cheio do que a Baixa a um sábado à tarde, claro. Em cada suíço há um montanhista, e todos precisamos de sol como de um bom beijo.

Ao longe viam-se os Alpes, nítidos, claramente. S., natural do e apaixonada pelo Jura diz-me A esta distância gosto dos Alpes. Eu também.

........
A próxima etapa será Barcelona; depois as ilhas Virgens. Preciso de três semanas de mar como de um bom beijo. Pena que os não possa ter juntos.

16.11.13

Vida, vida

A questão não é tanto saber se há vida depois da morte; é saber se há vida depois da vida.

14.11.13

Fondue e outras coisas

Um pequeno e rápido conselho a quem queira fazer fondue sem fécula: fogo muito baixo e mexer muito. Não sei o que é que isto me faz lembrar, mas faz-me lembrar alguma coisa.

PS - quando falo de fondue refiro-me a fondue de queijo, unicamente. Moitié moitié, para ser mais preciso.

Por exemplo, a vida; a morte

Peguemos numa palavra. Uma ideia, um conceito, uma dúvida, uma surpresa, uma falta, irremediável.

Beleza, por exemplo; amor; solidão, idade, tristeza ou felicidade, distância, saudades, passado ou, muito melhor, futuro.

Tomemos uma dessas palavras, uma só. Ou tomemo-las todas juntas e misturadas e entranhadas umas nas outras. Em ambos os casos chegaremos ao mesmo resultado: a vida. Ou melhor, a parte dela. A vida é o que é: um todo e uma parte, um todo e muitas partes.


Por exemplo: tu és a vida mas não és a vida toda: também há a morte, sem ti.

Relève

Je regarde ce groupe d'étudiants et ne puis m'empêcher de penser "la relève est assurée".

Diário de Bordos - Genebra, Suíça, 14-11-2013

As mesmas mulheres bonitas, sempre: Genebra tem a maior concentração delas por metro quadrado; bate qualquer cidade que eu conheço. Não sei porquê nem como fazem, mas não há mulheres feias nesta cidade.

E a mesma profusão de línguas: numa hora metade das línguas vivas do planeta, e um terço das mortas.

E a mesma cor: cinzento. Genebra é a cidade mais cinzenta do mundo ocidental. Nem quando está sol ela muda de cor. De qualquer forma acontece tão raramente, entre Novembro e Abril, que nem vale a pena sonhar com isso. Hoje há um bocadinho de luz, uma luz clara como leite diluído em água, fria, a fazer ressaltar a geometria rígida e severa da arquitectura, a impecável limpeza das ruas, o silêncio.

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Hoje é dia de fondue. Tentámos convidar duas ou três pessoas, mas só uma pode vir. Improvisar seja o que for na Suíça é pura e simplesmente impossível. Tudo é organizado e planeado milimetricamente, tudo é previsto e esperado. Isso não faz dos suíços uns chatos, ao contrário do que muitas vezes se pensa. Não são. Mas a vida é.

Excepto, claro, quando se entra num supermercado: a abundância de línguas que se ouve na rua reflecte-se na variedade de produtos que se encontram à venda em qualquer loja, seja ela grande, pequena ou média. Na Manor há um balcão de comidas prontas com cinco ou seis países (Portugal era um deles, entre a Tailândia e Israel, se não me engano).

Para um produto ser exótico tem de vir de Marte.

No jornal discutem-se os temas das próximas eleições: uma iniciativa destinada a limitar os salários elevados das empresas a doze vezes o salário mais baixo (a iniciativa chama-se 1:12) e não creio que passe; uma outra destinada a aumentar o preço da vinheta das autoestradas para cem francos (actualmente custa quarenta - é isso que um automobilista suíço paga para utilizar toda a rede de autoestradas do país durante um ano as vezes que quiser: trinta e três euros). O objectivo, dizem os promotores da iniciativa, é diminuir os acidentes e os engarrafamentos das autoestradas. Tão pouco vai passar. Os suíços sabem distinguir a demagogia, reconhecem-na à légua, têm um longo treino.

Estes são os temas federais (há outro, um projecto da UDC, o partido mais à direita da paisagem política suíça sobre um apoio às famílias. Como por acaso não consigo perceber de que se trata). As votações cantonais têm três ou quatro temas, dos quais o único que fixei foi a construção à beira do lago: um partido de esquerda quer limitá-la, todos os outros contestam a ideia. Para quem se interessa por política a vida na Suíça não é chata, antes bem pelo contrário.

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Reencontro a família. Mas isso é demasiado bom para ser falado.

12.11.13

O fundo do amor e o fundo do ar

Il fait chaud, mais le fond de l'air est frais (ou ao contrário: il fait frais, mais le fond de l'air est chaud); deve haver poucas expressões em francês das quais goste mais do que de le fond de l'air. O fundo do ar.

Devia haver um fundo do amor, como há um fundo do ar. E todos os amores deviam ser da primavera, ou do outono: o amor está quente, mas o fundo do amor está fresco; o amor está fresco, mas o fundo está quente.

Vento norte

Aprendi há muito tempo a não amaldiçoar o vento norte quando quero ir para Norte, e a abençoá-lo quando quero ir para Sul.

11.11.13

Jantar improvisado - Frango em cerveja preta

É fácil, simples, barato de fazer; e o resultado é bom, sofisticado, complexo: um refogado de cebola, tomate e louro, junta-se o frango já bastante alourado, cobre-se com cerveja preta (neste caso uma Super Bock, mas uma irlandesa teria ficado melhor) e quando está cozido e o molho reduzido serve-se com arroz branco.

Especiarias: gengibre, cominhos, curcuma. E limão, meu Deus, limão. O sumo de um, bem espremido.


9.11.13

Diário de Bordos - Lisboa, 10-11-2013

Creio que é a primeira vez: assisto a uma peça de teatro em que a quantidade de espectadores era igual à de actores - dois. A antítese da peça de ontem: o grau zero do teatro, o prazer do teatro, o prazer carnal do teatro. Como não pensar em Barthes?

A peça é um diálogo entre dois sem-abrigo, numa noite de Natal; celebra a amizade, a liberdade e passa pela rama dois ou três acessórios, como a família, a vida sexual dos portugueses ou o enterro de anões. A representação foi escorreita, naturalista, directa. O autor é um brasileiro chamado Celso Cruz, um senhor que maneja magistralmente o humor e a ironia.

No Gota (não liguem à pontuação, por favor), um grupo de teatro amador do qual fiquei fã.

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O B.Leza tem o invejável dom de saber escolher os seus locais. Agora está no Cais do Sodré, com uma vista magnífica sobre o rio e a ponte. É dos locais mais transversais que conheço: novos e velhos, brancos e pretos, ricos e pobres; o mundo inteiro encontra-se, cruza-se, bebe e dança no B.Leza.

Lisboa está quase no fim, pelo menos por agora; e o que é bom fica para o fim.

Lisboa, Lisboa, Lisboa

Está um dia lindo e o melhor poema que posso escrever-te, Lisboa, é andar-te. Desço a Almirante Reis, compro uma garrafa de vinho no Café Zazou, partilho-a com o meu amigo L. numa casa que tem uma vista de Lisboa quase tão boa como a amizade que tenho por ele; saio e apanho o 28 até ao Chiado; passeio pelo Bairro Alto, vazio a esta hora, tão bom e tão cheio de ameaças: em breve estará invadido por hordas de garrafa na mão, em breve será o palco da boémia do futuro.

Mais tarde irei de novo ao teatro, um pequeno teatro independente de que nunca tinha ouvido falar; e depois ao B.Leza.

Se isto não é amar-te, Lisboa, o que é amar?

Pequenos milagres da vida quotidiana no séc. XXI

Ver sair da máquina de lavar um número par de meias.

Diário de Bordos - Lisboa, 09-11-2013

Ontem fui ao teatro ver Ah! Os dias felizes. Ao princípio a actriz parecia um pouco perdida, como se estivesse a recitar um texto que não percebia. Depois melhorou. Porém nunca a achei extraordinária, e quanto a mim ficou longe de merecer os Bravo de uma parte da audiência. Beckett é difícil, exige actores muito acima da média. Fica-se facilmente com a impressão de que estão a contar-nos uma história, e não a vivê-la.

Mas a peça estava bem encenada, com rigor; o cenário estava bem feito; a iluminação eficaz, simples e dura. Resumindo, foi uma boa noite de teatro, se não excepcional.

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Conheci também - deveria dizer finalmente? - uma jovem poeta e artista plástica cujo trabalho acompanho e aprecio há muito tempo. Chama-se Alexandra Antunes, tem e dirige a editora Mecanismo Humano e estava na Ler Devagar a distribuir dois dos seus livros: 33, o mais recente e na minha opinião melhor;  e Um ponto intenso a meio da eternidade.

A julgar pelos frontispícios o Ponto é pouco anterior ao 33; mas houve uma grande evolução de um para outro. Não sou grande crítico de poesia - nem de outra coisa qualquer - e poupo os já bastante tolerantes leitores a análises. Mas aconselho-os a comprar e apreciar os livros e a seguir os sites. Têm coisas brilhantes.

........
Tu esvazias a máquina e eu encho-a; limpas o pó e eu passo o aspirador; penduras a roupa e eu despenduro-a; sim, vou limpar o topo dos armários... Há pessoas que não gostam de tarefas domésticas, mas eu não as entendo muito bem.

Em Genebra e em Paris as manhãs de sábado são dedicadas aos marchés. Em Lisboa às arrumações. Não chego ao ponto de dizer que são ambas igualmente boas. Longe disso. Mas gosto de arrumar o espaço onde vivo, de limpar os objectos que uso quotidianamente, tratar deles. É uma forma de lhes agradecer a paciência que têm comigo.

........
Estamos em Novembro e ando de t-shirt na rua. Lisboa mistura tudo o que há de bom na civilização com o que de melhor se faz em clima. Só é pena não conseguirmos transformar este país num país habitável; nunca será mais do que um país visitável.

Pelo menos para mim.

8.11.13

Como rios desorientados

Como rios desorientados no deserto,
como dedos numa pele desconhecida,
as palavras procuram-te, hesitam,
percorrem-te. Uma erupção, caminhos de lava.
É do calor que falo, de um cacho de uvas
que te caiu nas mãos.
Escolhe a tua, a mais sumarenta e doce.
É tua, só tua. Faz dela o que quiseres.

7.11.13

O essencial

No romance que estou agora a ler - uma xaropada escrita por um sérvio que nunca ninguém, para além da mãe e do tradutor leu (e morreu na guerra, ainda por cima) - encontro a seguinte frase: "ele tinha muitas mulheres, mas faltava-lhe o essencial: uma mulher".

A personagem principal é um empregado dos caminhos de ferro, de trinta e tal anos. Passa o tempo do livro a tentar encontrar uma mulher e vai colmatando a tal falta com uma frenética actividade sexual. Não sei como vai aquilo acabar, mas algo me diz que vai acabar mal: casado e com filhos.

6.11.13

Abismos, vertigens

É de abismos que devo falar. De vertigens. De como o futuro sem vertigens não interessa a quem vive no abismo. É de futuros que devo falar. De abismos. De como sem abismo o futuro não passa de uma versão morna do presente. É de calor que devo falar. De como a beleza é uma vertigem por cima de um abismo, e esse abismo és tu.

Felicidade

A felicidade é uma pedra ao sol sobre a qual se aquece e se esquece uma iguana.

4.11.13

Vida, inveja

Encontro frequentemente pessoas que invejam a minha vida. Compreendo-as: eu também a invejo. Às vezes.

"Já passei a roupa a ferro"

Cada vez que tenho de passar uma camisa a ferro pergunto-me para que servem os anos bissextos.

Viver em Portugal

Em Portugal as empresas almoçam. Param para almoçar.

Idade certa

Não é advogar em causa própria (e se fosse não teria mal nenhum): haverá de facto uma diferença assim tão grande entre uma pessoa de certa idade e outra da idade certa?

"Só uma palavra"

Quem me conhece sabe que não sou propriamente ecologista (tal como nunca fui marxista, de que a ecologia não passa da actual manifestação).

Mas bolas, será realmente necessário ir ao supermercado comprar três artigos e vir para casa com três sacos de plástico e uma embalagem em estiro-qualquer-coisa?

3.11.13

Obrigado

A Leonor, do Delito de Opinião escolheu o Don Vivo para blogue da semana. Eu sei que não mereço tal distinção, mas não posso deixar de dizer obrigado do fundo do coração.

Obrigado, Leonor.

Tremor de terra

Um tremor de terra ao contrário: deixou limpa a paisagem, reconstruiu as ruínas, refez ruas e pontes.

Diário de Bordos - Lisboa, 02-11-2013

Ontem fui a Sintra tomar chá. Fui ao Café Saudade, que é lindo e estava cheio. Depois andei a passear pela vila. Passei à frente do hotel onde, há alguns anos, começou uma história de amor que me deu alguns dos melhores dias da minha vida, e alguns dos piores.

No regresso para Lisboa vim a pensar nas dicotomias que me povoam a vida, tanto que parece serem dela parte constituinte, como se sem elas eu não fosse eu e ela fosse outra: vivo no futuro e sou habitado pelo passado, português e não consigo viver em Portugal, marinheiro a tentar fugir do mar há tanto tempo, visceralmente monogâmico e tantas vezes infiel, extrovertido para esconder a timidez, troglodita sensível, racionalista e intuitivo. Vivo em paz comigo mesmo e sou uma permanente guerra civil.

"Sou o que sou e é tudo o que sou", como dizia Popeye, essoutro marinheiro. E já é de mais.

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Em breve regressarei ao Brasil, a S. Luís. Antevejo com desgosto o mau cheiro das ruas, os dependentes de crack em tudo quanto é canto, o horrível trajecto entre a cidade e o estaleiro, a lentidão de tudo.

E antevejo com prazer a caipirinha ou a cerveja no mercado ao fim do dia, acompanhada por uma saco de caju comprado na loja do lado, os passeios pela praia (de que pouco a pouco vou gostando mais, se bem ainda esteja longe de poder dizer que gosto), as sessões culturais no Centro de Cultura Domingos Vieira Filho (cinema em versão original, teatro, conferências. S. Luís é uma cidade rica culturalmente, e tudo está perto, na meia dúzia de ruas do Centro Histórico).

E, sobretudo, antevejo com impaciência a viagem de S. Luís para a Martinique. Vai ser uma aventura, uma daquelas aventuras a sério, para as quais eu já não devia ter idade e afinal tenho. Que se lixe a idade, é coisa de muito velhos ou muito novos.

1.11.13

Quase provérbios

Ladrão que perdoa a ladrão tem cem anos de perdão.

Não há pior mudo do que o que não quer falar.

Encantamento

Encantar uma pessoa que nos encantou é uma obrigação, mais do que uma cortesia ou uma sorte.

Regras

Uma das razões para se seguir as regras do jogo quando se quer alguma coisa é que se falharmos podemos dizer Não havia nada a fazer. Fiz o que pude. Não as seguindo, a falha deixa de estar fora de nós, passa-nos para o interior, persegue-nos, não nos deixa. Como teria sido, se as tivesse respeitado?

Semântica desconstrutiva

A-dor-ação

Diário de Bordos - Palma de Maiorca, Baleares, Espanha, 01-11-2013

Acabo de me aperceber de que perdi praticamente todas as fotografias que fiz de Palma. Belíssimo epílogo para uma estadia durante a qual me amaldiçoei a cada minuto opr não ter uma máquina fotográfica.

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Há coisas piores do que ir comprar o pão matinal à padaria Fibonacci, que fica mesmo ao lado de casa. Uma delas é, por exemplo, que a partir de hoje não o poderei fazer.

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Chick Corea, um pianista de jazz de que muito gosto, tem um álbum chamado My Spanish Heart



é um dos álbuns dele de que mais gosto e aqui fica, em jeito de homenagem.

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Uso Fahrenheit praticamente desde que apareceu, no final dos anos oitenta. É a minha água de colónia. Ou antes, era. Descubro com pavor que deixei de gostar dela.

Dois pavores: encontrar outra que a substitua; e acabar o frasco enorme que comprei no duty free de Colon por um preço que frisa o patético, de tão baixo. Pelos meus cálculos e experiência tenho para dois anos.

É misterioso aquilo que nos faz gostar ou não de um perfume. Li algures que gostamos das fragâncias que mais se aproximam do nosso cheiro natural. Talvez tenha mudado de cheiro, quem sabe.

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Volto hoje para Lisboa. A estadia em Palma foi um bocadinho mais longa do que pretendia, mas teve pelo menos a vantagem de ter sido útil: fez-me ver que não são portas o que tenho para fechar, são pesadíssimos e perros portões.

Palma continua a cidade linda, amável e acolhedora que conheci com alegria e espanto há mais de um ano. Vale a pena lutar por ela.

Palma, 2012

Dor

A auto-inflicção de dor é um exercício por vezes necessário, por vezes inevitável. Qualquer que lhe seja a razão é uma actividade da qual não se deve abusar.